Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

 À part mon travail à la tête de l’équipe du Québec de WSP de Transport ferroviaire et collectif, j’ai toujours été active dans la communauté des transports, notamment au sein d’associations tel l’AQTr (Association québécoise des transports) et plus récemment la CARS (Canadian Association of Railway Suppliers). Mon implication dans la communauté des transports m’a permis de bâtir un réseau dont la contribution est inestimable dans l’avancement de ma carrière. Au fil des années, j’ai tissé des liens solides et durables avec plusieurs personnes qui m’ont inspirée. Pour faire avancer sa carrière, il est important qu’un ingénieur se renouvelle et reste à l’affût des p de l’industrie. Pour ce faire, je participe régulièrement à des formations, webinaires et conférences pour augmenter mes connaissances. Par ailleurs, il m’arrive de participer à la rédaction d’articles pour partager mes expériences acquises dans le cadre de projets. Finalement, la façon d’apprendre en dehors de WSP que j’aime le plus est en tant qu’utilisatrice des transports sur le terrain; que ce soit à vélo dans les rues de Montréal ou ailleurs dans le monde, en métro, en train ou en auto : je m’inspire de tout ce que je vois autour de moi.

Qu’est-ce qui entretient votre motivation et votre intérêt envers le génie ou votre secteur?

La mobilité est un secteur qui me fascine, notamment son incidence sur nos activités, notre santé et notre économie. Grâce aux projets que nous réalisons, nous pouvons avoir un impact important sur la qualité de vie de nos familles et de nos amis. C’est une des principales raisons qui me motive à améliorer mes connaissances pour mieux faire et à toujours me remettre en question pour imaginer les solutions qui vont au-delà de la solution technique et qui améliorent le quotidien des communautés. En tant que femme dans l’industrie du génie ferroviaire, ce qui me motive le plus c’est de donner le bon exemple aux générations futures et d’inspirer les femmes ingénieures à évoluer et à viser haut dans leur carrière.

Donnez-nous un exemple de votre contribution la plus avant-gardiste.

L’une de mes principales responsabilités est l’évaluation de la modélisation de la dispersion atmosphérique. J’ai toujours trouvé que l’une des tâches les plus complexes n’était pas nécessairement de réaliser un modèle de dispersion, mais plutôt de transformer d’importantes quantités de données du modèle en résultats concrets que le client peut comprendre.

Pour vous donner un exemple récent, j’ai dernièrement élaboré une solution novatrice pour régler un problème de conformité unique et complexe en matière de qualité de l’air survenu dans une cimenterie. Plutôt que de m’appuyer sur la méthode standard d’analyse des données et la présentation utilisée dans le passé, j’ai expérimenté diverses façons de visualiser les données et j’ai mis au point de nouveaux outils et diagrammes d’analyse des données que le gestionnaire de projet et le client ont tous deux facilement compris. Par conséquent, les diagrammes d’analyse des données ont été bien accueillis par les organismes de réglementation, qui ont fini par approuver la solution proposée pour la mettre en œuvre dans la cimenterie.

Qu’est-ce qui entretient votre motivation et votre intérêt à l’égard du génie ou de votre secteur?

J’adore la diversité et le dynamisme qui se dégagent du génie-conseil, c’est ce qui rend mes tâches quotidiennes et l’expérience du projet intéressantes et imprévisibles. Un jour, je peux procéder à un échantillonnage des odeurs en vue de traiter les plaintes de la communauté relatives à la nuisance olfactive et le lendemain, je peux effectuer la modélisation de la dispersion atmosphérique et de la qualité de l’air pour une nouvelle installation qui peut avoir des effets sur la qualité de l’air de la communauté. Je suis particulièrement heureuse d’avoir la chance de travailler à l’extérieur tant dans l’environnement naturel que dans divers sites industriels où je peux observer, mesurer et analyser directement la qualité de l’air et l’incidence des odeurs.

Quelles étapes avez-vous franchies dans votre cheminement professionnel pour vous retrouver là où vous êtes aujourd’hui?

Mon parcours professionnel a été dicté par la polyvalence. Je n’ai jamais été le genre de personne qui avait un plan quinquennal, mais je me suis souvent livrée à l’introspection pour voir si je m’épanouissais dans le poste que j’occupais et pour adapter mon parcours en conséquence. Parfois, cela signifiait de déterminer ce que j’aimais du poste que j’occupais et ce que j’aimerais y changer, puis de décider où j’aimerais être. Après quoi (ce qui se faisait souvent naturellement), je faisais part de mes intérêts à mon superviseur direct. Au cours de ma carrière, j’ai pris très peu de décisions qui avaient été calculées, mais j’ai saisi les occasions qui m’ont été offertes. Toutes ces décisions m’ont amenée ici aujourd’hui, et je dois admettre que je suis heureuse de mes décisions antérieures!

Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

Mes collègues représentent l’une des meilleures ressources à qui faire appel en tant qu’ingénieure. Je les consulte souvent lorsque j’ai des questions d’ordre technique ou opérationnel puisque notre industrie tire vraiment avantage de l’apprentissage par osmose, en plus de la recherche et de l’expérience professionnelle. En dehors du travail, je lis souvent des articles et j’écoute des baladodiffusions sur la productivité, la gestion d’équipe et la psychologie organisationnelle afin de mieux me frayer un chemin dans le monde des affaires.

Qu’est-ce qui entretient votre motivation et votre intérêt à l’égard du génie ou de votre secteur?

En tant qu’ingénieure, on ne cesse jamais d’apprendre, et chaque projet auquel on participe est différent. Cela me fait aller à des endroits où je n’irais jamais autrement et rencontrer des gens intéressants. Le fait d’être toujours mise au défi me permet de croître. Il est très gratifiant de trouver des façons d’accomplir quelque chose, puis de le réaliser. Ce ne sont que quelques-unes des raisons qui maintiennent ma motivation et mon enthousiasme à l’égard du type de travail que je fais.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière? 

 J’habitais en Alaska et je travaillais pour le gouvernement de l’État. J’aidais les petites communautés accessibles uniquement par avion, la plupart autochtones, à mettre en œuvre des projets de gestion de l’eau et des eaux usées en utilisant les subventions. Une communauté appelée Tuluksak avait reçu une subvention pour mettre sur pied un projet de gestion des eaux usées. Une nouvelle conduite d’eaux usées vers l’étang a été construite afin de remplacer celle qui était défectueuse, et l’étang a été réactivé en enlevant tous les buissons qui y avaient poussé. Même s’il s’agissait d’un projet de petite envergure, il a vraiment fait une différence dans la vie des gens.

Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

Afin de promouvoir mon épanouissement personnel et mon perfectionnement, j’ai fait partie de comités et participé à d’autres initiatives au-delà de mon projet quotidien, comme le comité national de Mouvement – Réseau de jeunes professionnels. Le fait de faire partie de l’équipe qui a établi le cadre du Réseau de jeunes professionnels au Canada m’a permis d’élargir mon réseau professionnel, de perfectionner mes compétences en matière de leadership et de mieux comprendre l’entreprise dans son ensemble. L’établissement de liens avec des collègues à l’échelle locale et internationale s’est avéré une expérience enrichissante qui continue de me motiver à penser de manière créative, à partager mes idées et à essayer de nouvelles choses. 

Parlez-nous d’une personne ou de quelque chose qui vous a inspirée à entreprendre une carrière en génie et à occuper votre poste actuel.

Une carrière dans la planification du transport a éveillé mon intérêt, parce que ce travail nécessite d’adopter une approche holistique pour la résolution de problèmes et de comprendre l’ensemble des aspects de l’environnement avoisinant. La participation à l’élaboration de solutions propres au contexte qui ont un effet positif sur la communauté semble être une manière tangible de faire une différence. Je désire en apprendre davantage sur l’influence du transport sur notre société, en particulier l’équité sociale et la santé publique.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière? 

Ce serait le projet d’injection de gaz corrosif sur lequel j’ai travaillé chez WSP en 2017-2018. J’avais travaillé sur de nombreux projets de petite envergure à titre d’ingénieure de projet et de gestionnaire de projet avant celui-là, mais aucun où j’avais occupé uniquement un poste en gestion de projets. Ce projet a été mémorable, parce qu’à son apogée, environ 60 personnes travaillaient à temps plein et de nombreux postes de direction étaient occupés par des femmes. L’esprit de franche camaraderie de l’équipe était palpable, et chaque réunion de projet favorisait une communication constructive et transparente. Nous exécutions un projet très complexe et nous avons eu du plaisir à y prendre part. Il s’agissait d’un bon exemple de la façon dont la diversité et l’inclusion permettent d’obtenir un rendement élevé. Comme l’a indiqué le client, le projet a connu un franc succès, les travaux de construction se sont bien déroulés et il a débuté « en force ».

Parlez-nous d’une personne ou de quelque chose qui vous a inspirée à entreprendre une carrière en génie et à occuper votre poste actuel.  

J’ai grandi avec des parents qui ont inculqué à mes sœurs et à moi un seul principe : « Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser la médiocrité et l’atteindre ». Lorsque j’étais enfant, je roulais les yeux chaque fois que je l’entendais, mais maintenant, en étant adulte et moi-même mère de deux filles, il veut tout dire pour moi. Je ne me suis jamais heurtée à un « plafond de verre » dans ma vie. Nous mangions le souper en famille chaque soir, une autre chose que je n’appréciais pas à l’époque, mais ce fût durant ces repas que mes parents m’ont appris que j’avais une voix et que ce que j’avais à dire était important. Ils m’ont également appris à discuter, à négocier, à faire des compromis et à transmettre un message adéquatement afin qu’il soit entendu. L’apprentissage de ces compétences à un jeune âge m’a assurément permis de faire progresser ma carrière pour occuper mon poste actuel chez WSP, soit gestionnaire de projet.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière? 

Il s’agissait de mon premier mandat de conception de fondations profondes. J’ai exploré des méthodes d’investigation géotechnique innovantes. Pour réaliser ce mandat, j’ai dû me dépasser et je suis fière de dire aujourd’hui que les analyses effectuées ont été concluantes et ont permis la publication d’un article scientifique.

Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

Je crois énormément en l’entraide au sein de la profession ainsi qu’au transfert de connaissances. Pour cette raison, je participe à des programmes de mentorat pour m’inspirer de ceux qui m’ont précédée et bénéficier de leurs conseils. J’assiste également à des conférences dans un objectif de formation continue et je participe à des activités de réseautage au sein et en dehors de WSP pour développer mon réseau.

Quelles étapes avez-vous franchies dans votre cheminement professionnel pour vous retrouver là où vous êtes aujourd’hui?

Mon cours préféré à l’école secondaire était l’atelier de menuiserie, et je le prenais chaque année. Après mes études collégiales, j’ai décroché un emploi dans le domaine de la construction de maisons résidentielles. J’ai vraiment aimé ce travail, mais j’y ai constaté que je posais beaucoup de questions sur la raison pour laquelle les choses étaient bâties ainsi, ce qui ne semblait pas aussi important pour les autres charpentiers sur le chantier. Je n’avais pas réalisé auparavant l’intérêt que je portais à la structure des bâtiments, qui était plus finalement grand que celui que je portais à l’assemblage de ceux-ci. Alors après avoir travaillé deux ans dans le secteur de la construction, je suis retournée au collège pour entreprendre le programme de technologie du génie civil dans l’espoir de travailler dans le domaine de l’ingénierie structurale. WSP m’a embauchée après que j’ai obtenu mon diplôme, et le programme d’études collégiales ainsi que mon expérience dans le domaine de la construction se sont avérés un atout important dans le poste que j’occupe actuellement à titre de technologue en ingénierie structurale.

Parlez-nous d’une personne ou de quelque chose qui vous a inspirée à entreprendre une carrière en génie et à occuper votre poste actuel.

À l’époque où je travaillais encore dans le secteur de la construction à Kelowna, nous construisions la fondation d’une résidence que nous bâtissions, et une ingénieure qui s’appelait Gina est venue sur le chantier pour examiner le renforcement que nous avions installé avant de couler le béton pour les fondations. Alors qu’elle se promenait sur le chantier, dessins en main et vérifiant nos travaux, je me suis demandé en quoi consistait son travail et à quel point il devait être intéressant de concevoir la structure plutôt que de la construire. La plupart des membres de ma famille sont des agriculteurs et des gens de métier, alors l’ingénierie m’était étrangère. Une fois que j’en ai un peu plus appris sur le métier d’ingénieure, j’ai réalisé rapidement que j’aimerais vraiment travailler dans ce domaine et je n’ai jamais regardé en arrière depuis!

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière? 

Je suis ravie de faire partie intégrante de WSP, parce qu’en étant inspirée par la stratégie et une vision claire, je peux vraiment prêter main-forte pour atteindre l’objectif. Je connais le travail que l’entreprise fait et, en contrepartie, cela a une signification pour moi.

Je tire la plus grande satisfaction des moments d’illumination que mes collègues vivent lorsque je leur communique cet objectif ou que je leur enseigne des concepts complexes, et qu’ils s’exclament pour la première fois : « Je comprends! » Étonnamment, ces moments surviennent surtout lorsque je procède à des vérifications. J’ai conçu un programme de vérification avec la conviction que les gens, fondamentalement, désirent seulement connaître la raison pour laquelle on leur demande de faire certaines choses. Une fois qu’ils la connaissent, il est alors plus facile pour eux d’y croire. Mon approche à l’égard de l’ensemble des interactions, y compris les vérifications, est donc une discussion respectueuse sur le « pourquoi ».

Et lorsque je réalise que les moments d’illumination fusent de toutes parts et que les gens me demandent s’ils peuvent effectuer les vérifications, je sais que je suis en train de faire quelque chose de bien.

Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

Certaines personnes peuvent viser un poste en particulier dans leur carrière en sachant exactement quel poste elles veulent occuper. Mais pas moi. Mon objectif est de faire une différence et de toujours apprendre. Parfois, il peut s’agir de travailler sur un projet en particulier, de collaborer avec certaines équipes ou bien de résoudre un problème que personne d’autre ne prendra en charge. Puis, le parcours professionnel semble se dessiner de lui-même.

Le truc est que je ne sais jamais à l’avance quelles seront ces occasions, alors mon approche à l’égard de ma croissance professionnelle a toujours été d’être très à l’écoute et de participer chaque fois qu’on me le demande. Pour moi, il s’agit d’agir de manière respectueuse et de tisser des liens entre les idées afin que la solution devienne plus importante que le problème.

Quelles étapes avez-vous franchies dans votre cheminement professionnel pour vous retrouver là où vous êtes aujourd’hui?

Je dirais que j’ai toujours essayé d’élargir mes horizons : essayer de comprendre tous les aspects externes liés aux postes que j’ai occupés. J’ai aussi toujours cherché à saisir de nouvelles occasions.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière?  

Pendant près de cinq ans, j’ai travaillé sur un important programme de mise en œuvre de SAP. Le mélange des ensembles de compétences et de la personnalité de chacun des membres était tout simplement parfait! L’une des nombreuses leçons que j’ai tirées de cette expérience est l’importance de choisir la bonne personne pour occuper le bon poste.

Donnez-nous un exemple de votre contribution la plus avant-gardiste.

Je laisse beaucoup place à l’innovation en regroupant l’ingénierie et la science du comportement. Alors que je poursuivais mon doctorat, j’ai effectué des recherches sur les répercussions économiques de l’infrastructure de traitement de l’eau potable du point de vue du client. Je me suis rendu compte que ce n’est pas parce qu’un client ne se plaint pas qu’il est satisfait du niveau de service qu’il reçoit. Souvent, il achète des pompes ou des appareils de traitement des eaux afin d’améliorer certains aspects de son alimentation en eau, pour un coût annuel de 300 $ par ménage. Jusqu’à ce que j’effectue mes recherches, ces répercussions économiques étaient pratiquement inconnues des fournisseurs d’eau. Grâce à cette nouvelle information, le niveau de service « optimal » sur le plan économique peut être plus élevé que prévu.

Que faites-vous au sein ou en dehors de WSP pour faire avancer votre carrière?

I advocate for and support causes I care about and I use my engineering, economics and research experience to help further these causes.

En 2018, j’ai encouragé la Ville de Fredericton à participer au premier Défi des villes intelligentes d’Infrastructure Canada. J’ai soutenu l’équipe en tant que membre du groupe de travail du maire pour des villes plus intelligentes, puis lorsqu’on a annoncé que la Ville de Fredericton et la première Nation de St. Mary faisaient toutes deux parties des 20 finalistes choisis parmi les 200 demandes soumises, j’ai présidé l’un des cinq flux de travail. Le projet était important à mes yeux parce que Fredericton est ma ville natale et que mes parents, mon frère, mon partenaire ainsi que mes enfants y habitent. Notre demande comprenait un élément important lié à l’accessibilité et, puisque mon père se déplace maintenant en fauteuil roulant, je suis très consciente du nombre d’endroits qui ne lui sont pas accessibles.

De plus, je suis membre du conseil d’administration du Civil Engineering Industry Advisory Board de l’Université de Toronto et je recherche des façons de collaborer avec cette dernière, soit d’offrir aux étudiants des possibilités de recherche et donner aux membres de notre personnel des occasions de participer à leurs recherches.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière?

Le projet de réhabilitation de l’édifice du Centre a été le plus gratifiant auquel j’ai participé. Ce fut une expérience fantastique de travailler de concert avec des membres de l’équipe dynamiques et efficaces. WSP est une entreprise progressiste qui accorde une grande importance à ses employés et qui trouve des façons innovantes d’améliorer le projet. Je suis reconnaissante de côtoyer des gestionnaires et des dirigeants incroyables qui voient du potentiel en moi et qui favorisent ma croissance personnelle continue.

Donnez-nous un exemple de votre contribution la plus avant-gardiste.

Ma passion pour l’autonomisation des femmes dans le domaine des STIM – en particulier les personnes de couleur qui ont ouvert la voie à de nombreux horizons et projets passionnants. Je suis actuellement membre du conseil d’administration de la section d’Ottawa de l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario ainsi que résidentes de son comité 30 en 30. Ce dernier, qui a été mis sur pied cette année, vise à augmenter le pourcentage d’ingénieures de 30 pour cent d’ici 2030. Je travaille constamment avec les membres du comité en vue de créer de nouveaux programmes, outils et événements virtuels tout en m’adaptant à la situation de la COVID-19.

Parmi les projets auxquels vous avez participé, lequel s’est révélé le plus gratifiant pour vous ou duquel êtes-vous le plus fière? 

Le projet de mise aux normes de l’eau potable à Harrington Harbour. Site unique sur une île de la basse côte nord du Québec, j’ai été chargée de projet pour l’ingénierie complète de la construction d’un système de traitement de l’eau de surface par nanofiltration et d’un réseau de distribution d’eau potable isolé et chauffé. Projet gratifiant pour les défis au niveau logistique et technique, pour la contribution à la qualité de vie des gens par l’ingénierie ainsi que pour le côté de collaboration et proximité avec la communauté.

Qu’est-ce qui entretient votre motivation et votre intérêt envers le génie ou votre secteur?

Les défis constants. Il y a plusieurs défis dans le travail d’ingénieur et de cadre en ingénierie soit au niveau technique, dans les affaires, avec le cadre légal et sur le plan humain. Chacun de ces défis est interrelié et complexe à un certain niveau. Nous faisons toujours face à une nouvelle situation, mais l’expérience acquise nous permet d’avancer un peu vers la prochaine solution.